RANDONNÉE DANS LE TANA TORAJA A SULAWESI
Quand on parle Indonésie, on pense immédiatement à Bali, qui réussit tant bien que mal à garder son spiritualisme malgré les hordes de touristes. L’Indonésie recèle cependant de merveilles et nous sommes partis en chasser certaines d’entre elles sur l’île de Sulawesi, en randonnée dans le Tana Toraja.
COMMENT REJOINDRE LE TANA TORAJA A SULAWESI ?
Une fois arrivés atterris à Makassar, la capitale de Sulawesi, nous devons rejoindre Mamasa. Cette petite ville de montagne est le point de départ de notre randonnée de 8 jours.
Levés à 4h du matin, nous avons rendez-vous une heure plus tard avec notre chauffeur qui arrivera finalement à…6h30 ! Ça commence bien, sachant que nous avons 12 heures de route à faire. Après avoir fait le tour de la ville pour remplir la voiture, nous partirons finalement à 7h30. Les joies du transport font pleinement partis du voyage, nous apprenons à être patients.
Nous arrivons sans encombres à Mamasa en fin d’après-midi. Les locaux sont ravis de nous voir et sentons que les touristes ne se baladent pas souvent par ici.
ITINERAIRE DE 8 JOURS DE RANDONNÉE DANS LE TANA TORAJA EN SULAWESI
Jour 1 : Mamasa – Timbaan (23 kms – 7h)
Nous réalisons que les bribes d’indonésien que nous avons appris vont nous être très utiles. A la question : « Di Mana Timbaan ? » (C’est part où Timbaan ?), nous entendrons souvent la réponse : « ooh jauh !! » (Ohh c’est loin !!). Non, ils n’ont pas l’habitude de marcher, et la notion de randonnée est bien floue pour eux.
Dès le début, les paysages sont magnifiques et les petits villages nombreux le long de la route. randonnée dans le Tana Toraja
Les buffles d’eau albinos sont très recherchés. Les bicolores gris et roses restent cependant les plus chers.
La montée est raide, les sacs à dos pèsent lourds et les estomacs sont vides. Un déjeuner « typique » de la région nous attend au sommet : pâtes chinoises déshydratées et œuf dur. Ce sera à peu près la seule nourriture que nous aurons pendant 8 jours.
Après le repas, ce n’est que de la descente, ça fait du bien ! Et nous descendons… descendons… jusqu’à notre premier losmen, entendez un logement chez l’habitant. Pour une bouchée de pain nous avons un abri pour la nuit, le repas du soir et celui du matin.
Nous remplissons le registre et réalisons que nous sommes les premiers visiteurs depuis 5 ans ! Puis nous nous douchons, dehors, à la vue de tous : il ne faut pas être trop pudique !
Alors que nous utilisons un dictionnaire anglais-indonésien, nos hôtes utilisent un dictionnaire indonésien-dialecte de Sulawesi ! Nous arrivons malgré tout à comprendre l’itinéraire que nous devrons suivre le jour suivant.
Au menu du petit déjeuner : pancakes à la banane. Tellement épais qu’ils sont à peine cuits, c’est comme ça que les indonésiens pensent qu’on les aime !
Jour 2 : Timbaan – Paku (23Kms – 6h)
La famille remplit notre bouteille avec de l’eau bouillie. Nous mettrons une bonne journée à nous habituer à son goût fumé de cochon grillé. Nous découvrirons au au fil des jours pourquoi cette eau à ce goût particulièrement mauvais. En effet, bouilloire et théière ne font qu’un, il s’agit donc de rémanents de thé ultra infusé !
Matinée
Première étape de la journée, randonner jusqu’à Ponding pour le déjeuner. En chemin, nous croisons un aigle apprivoisé qui nous offre une ou deux jolies photos.
Ponding est le premier village qui croise notre route après avoir traversé la frontière entre la vallée de Mamasa et Tana Toraja. Les tongkonans, maisons traditionnelles, font de suite leur apparition. Ces tongkonans sont très codifiées : le toit en forme de bateau rappelle l’origine des premiers habitants, arrivés par la mer. Certains y voient plutôt des cornes de buffle d’eau, un animal ultra vénéré ici. Les extrémités sont toujours orientées Nord-Sud, les maisons sont donc toutes parfaitement alignées. Les plus grosses sont des habitations et les plus petites servent de grenier à riz. Le nombre de scalpe de buffle à l’entrée est proportionnel à la puissance de la famille. Les murs sont finement décorés de peintures racontant l’histoire de la région. Elles sont construites en hauteur, avec, en dessous, un petit reposoir sur lequel il fait bon de s’allonger quand les après-midis sont chaudes.
Nous prenons notre déjeuner dans un warung (restaurant) rempli et bruyant, surtout après notre arrivée qui attire les foules. Au menu, pâtes déshydratées et œuf, au plat cette fois-ci, que nous mangeons sous les yeux ébahis des autres clients.
Après-midi
Le Tana Toraja est très réputé pour son café, excellent, et son chocolat.
Pour cette deuxième nuit, nous dormons dans la famille du Ambe Aray Homestay. La maison est très grande et nous héritons d’un lit double dans un coin du salon. La conception de ce dernier est particulière. Il est complètement vide mis à part une rangée de canapés rouges alignés le long du mur, face à la télé. Cet emplacement sert en réalité de chambre aux enfants le soir qui dorment par terre bien qu’il reste des lits disponibles.
Après un tour dans ce joli village, nous dînons à 18h30, seuls sur des nattes installées dans le salon. Ce sont les enfants qui nous apportent tous les plats. A Sulawesi, ils sont toujours très présents pour aider leurs parents à faire tourner la maison.
Au menu : les traditionnelles pâtes à l’œuf au plat. Mais ce soir nous sommes gâtés, on nous sert en plus du buffle. Cependant, ils aiment la viande peu cuite et donc très caoutchouteuse. On se force malgré tout à finir pour faire honneur à la cuisinière. Cela nous fait également un apport en protéines non négligeable. Quand notre hôte réalise que le plat est vide, il essaie de nous le remplir à nouveau, on évite de justesse en expliquant que nous n’avons plus faim ! randonnée dans le Tana Toraja
Jour 3 : Paku – Bolokan (18 kms – 6h30)
La première partie de la journée la route grimpe, grimpe, et c’est interminable. Nous atteignons enfin Bittuang et sommes surpris par la taille de ce village plutôt grand par rapport aux autres. On y trouve même un vrai restaurant mais la bonne surprise s’arrête ici. Le menu n’est en effet pas plus évolué qu’ailleurs : pâtes déshydratées et œuf !
En quittant le restaurant, nous nous faisons confirmer que nous sommes bien sur la route pour le village de Bolokan. Heureusement que nous demandons car, par deux fois, des villageois nous accompagnent pour nous faire prendre des raccourcis qui nous feront bien gagner 5 kilomètres. On coupe par les rizières et les villages, c’est vraiment plaisant.
Dormir chez l’habitant
Arrivés à Bolokan, nous avons la mauvaise surprise de n’avoir que des réponses négatives à notre question habituelle : « Di mana losmen ? » (Où y a-t-il une guesthouse ?). On nous fait comprendre qu’il n’y en n’a pas et que, comme les touristes ne passent jamais par-là, personne n’a pris l’habitude d’ouvrir sa maison. Bon, nous voilà dans l’embarras… Mais c’est là que Dina intervient. Je vois cette petite femme au loin et tente une fois de plus de savoir où nous pouvons dormir. La magie opère, Dina me prend par la main et m’incite à la suivre avec autorité. Je hèle Robin au passage, je pense qu’on a trouvé notre logeuse.
La maison consiste en un carré en bois dans lequel vivent Dina, sa sœur Esther, sa mère Mama (qui n’a pas moins de 110 ans), son frère et son petit-fils. Ces gens n’ont pas grand-chose mais un cœur en or. Robin et moi héritons de la seule « chambre privative » quand tous les autres dorment dans la pièce commune. Dans ce coin de la pièce se trouve la cuisine. Bon, pour les draps propres et la serviette on reviendra.
Nous passons la fin d’après-midi sur le balcon avec la famille. Jamais aucun touriste n’a passé la nuit dans le village. Nous sommes donc la grande attraction de la journée et tous les habitants viennent nous saluer. Les ados passent nous chercher pour aller voir la cascade.
Le soir, nous buvons quelques verres d’induk, du vin de palme un peu gazeux, gracieusement offerts par la famille. Nous passons ensuite à table : riz et cochon grillé à manger avec les doigts, un délice ! randonnée dans le Tana Toraja
Jour 4 : Bolokan – Panggala (25 kms – 6h30)
Réveil matinal pour commencer à marcher rapidement. Malheureusement, le temps n’est pas de notre côté : il pleut des cordes, sans arrêt jusqu’à 10h30. Comme il fait froid, nous restons sous les couettes avec la famille, rien d’autre à faire dans ce cas-là !
Nous partons quand la pluie s’arrête enfin, 3 ou 4 cafés plus tard. Nous marchons malgré tout dans la brume avec un taux d’humidité proche de 100 %. Pour la première fois depuis 10 mois nous utilisons nos ponchos, et sommes bien contents de les avoir !
Après 2 heures de marche, nous nous arrêtons pour déjeuner dans une maison isolée sur le bord de la route. La famille parle un peu anglais et ça nous fait plaisir de pouvoir échanger sur notre expérience et sur l’étape de l’après-midi. Il nous reste normalement une petite dizaine de kilomètres, ça devrait être facile…randonnée dans le Tana Toraja
La désillusion
ça aurait du être facile oui…Mais ces 10 kilomètres se transforment vite en 15 et la route est loin d’être plate. Nous passons donc 5 heures à monter et descendre des côtes ultra raides. Cependant, les paysages sont vraiment splendides et même si nous avons mal aux pieds nous en prenons plein les yeux.
Les deux dernières heures sont terribles ! A chaque fois que nous essayons de connaître la distance restante on nous annonce 3 kilomètres. Au début c’est donc une bonne nouvelle : 3 km ouaouh ! Dans moins d’une heure on boit notre bière. Puis, 30 minutes plus tard : « Ah il vous reste bien 3 km jusqu’à Panggala ». Bon notre bière on l’aura dans 1 heure. Mais encore une heure de marche plus tard : « Il vous reste environ 3 km ! », ok, le moral dans les chaussettes, je commence à croire qu’on n’arrivera JAMAIS. Nous atteignons quand même Panggala sur les coups de 17h. Nous nous installons dans une vraie guesthouse, le Van Vegas. Avec un nom pareil, on ne peut avoir qu’une chambre privative avec de beaux draps qui sentent le propre. On apprécie notre petit confort !
Nous soignons nos pieds tout fripés et pleins d’ampoules à force de mariner dans nos chaussures mouillées puis courrons dans le seul resto du village boire une bière bien méritée !
Jour 5 : Panggala – Barrupu (13 kms – 4H30)
Pesta en vue
A peine sortis du village de Panggala, nous nous faisons doubler par des camions, remplis de cochons, de buffles et de personnes habillées en noir. On en compte facilement 15 en moins d’une heure. Pas de doute, il doit y avoir une pesta dans les environs, c’est-à-dire des funérailles, et ça, on ne veut pas le manquer !
Que sont les pestas ?
Pour la petite histoire, les habitants du pays Toraja ont un rapport à la mort assez unique. Quand une personne décède, le corps est embaumé et reste dans la maison jusqu’à ce que la famille ait les moyens de lui offrir des funérailles dignes de ce nom. Ça peut durer facilement plusieurs mois voire des années ! La fête organisée à l’occasion de l’enterrement s’étale généralement sur plusieurs jours et rassemble des centaines et des centaines d’invités, c’est donc un énorme budget. Nous savions par avance qu’il était fort probable qu’on en croise sur le chemin car ces événements ont la plupart du temps lieu durant la saison sèche, soit au mois de juillet et août (bon, nous on n’a pas vraiment vu que c’était la saison sèche mais c’est une autre histoire).
Rencontre avec Samson et hospitalité Sulawesienne
En se renseignant un peu, nous nous faisons confirmer que la pesta à lieu à Barrupu, là où nous avions prévu de manger. Sur le chemin, nous croisons un villageois qui parle très bien anglais, ce qui est rare par ici. Il s’appelle Samson, a 37 ans, est fermier, a une tête bien remplie et c’est un des nombreux petits fils du défunt. Il nous invite donc à la cérémonie après le déjeuner.
Nous trouvons une petite boutique sur le chemin qui vend des pâtes. Comme à notre habitude nous demandons si la famille peut nous les cuisiner avec des œufs. Ce midi c’est grand festin ! En plus de notre déjeuner, nous avons droit à 2 jus d’orange, 2 verres d’eau et des petits beignets de maïs excellents. Tellement bon que j’en demande à emporter. A la fin quand nous demandons la note, les 5 femmes refusent de nous faire payer ! C’est presque de force que nous leur glissons quand même un billet dans la poche. randonnée dans le Tana Toraja
La cérémonie en elle même
Nous retrouvons ensuite Samson qui nous emmène dans la tongkonan de son oncle dans laquelle nous passerons la nuit. On est super heureux de dormir dans une maison traditionnelle mais assez surpris. En effet, même si l’extérieur est immense, l’intérieur ne compte que deux petites pièces carrées. Nous revêtons nos plus beaux habits d’enterrement, c’est-à-dire pas grand-chose de très habillé, et Samson nous emmène enfin à la cérémonie. C’est le deuxième jour, les villageois des alentours viennent saluer le corps et présenter leurs offrandes, porcs et buffles d’eau seront sacrifiés au petit matin.
L’ambiance est à la fête bien que ce soit un enterrement. Le vin et le sang coulent à flot. 5 buffles et 70 porcs ont été sacrifiés ce matin, autant dire qu’on n’est pas loin du marché de Rungis.
Dîner avec Samson
Pour le dîner, Samson nous sert du porc cuisiné en 3 façons, bouilli, grillé et fumé. Décidément, les légumes sont une espèce en voie de disparition. Cela dit, il faut bien les manger les 70 cochons qui ont été sacrifiés aujourd’hui ! Après manger nous refaisons le monde avec Samson autour d’une bière pas fraîche mais ce n’est pas plus mal étant donné la température ambiante. Samson est un homme très cultivé, il a la tête sur les épaules et nous donne plein d’explications sur l’Indonésie, Sulawesi ainsi que les diverses coutumes et croyances du pays
Nous rejoignons ensuite notre maison et nous glissons au lit assez rapidement. Il a encore plu toute la journée et l’humidité nous ronge les os.
Demain, Samson nous fait l’honneur de nous inviter au sacrifice des 13 buffles. Nous honorerons son invitation, mais pour ma part à reculons ! randonnée dans le Tana Toraja
Jour 6 : Barrupu – Sapan (20 kms – 6h)
En ce matin pluvieux, je me lève le cœur serré par la matinée à venir, j’ai peur de voir les sacrifices, j’ai peur de ne pas tenir le choc et de ne pas faire honneur à cette invitation privilégiée. Enfin bon, j’ai tout de même prévenu Samson la veille qu’on n’était pas vraiment habitué à ce genre de spectacle et que j’aurais peut-être du mal à tout regarder, surement même.
Avant tout, il faut se remplir l’estomac ! Le mien est noué, je mets donc ma portion de riz frit au porc et mon œuf poché dans un sac à congélation, pas de gaspillage ce sera mon repas du midi.
Pesta : le sacrifice des 13 buffles
Nous nous rendons à la « salle des fêtes » 200 mètres plus bas. Quand nous arrivons, 3 buffles sont déjà par terre et il y a du sang partout, c’est encore pire que la veille. Nous nous asseyons sur les marches et le buffle suivant arrive. La bête est calme, elle fait confiance à son leader, la vue du sang et de ses semblables allongés au sol ne semble pas l’inquiéter plus que ça. Je me demande à quoi il pense et comment il fait pour rester si zen. Moi j’ai déjà la tête à moitié dans mon écharpe et je me cache derrière un groupe d’enfants pour en voir le moins possible. L’ambiance est calme et respectueuse, bien loin de nos corridas, l’objectif est de tuer l’animal d’un seul coup de machette, pas de souffrance ni de plaisir à voir souffrir.
Le leader fait avancer le buffle, lui monte la tête vers le ciel et le bourreau lui tranche la gorge. Malheureusement, ça n’a pas été efficace, le buffle s’est détaché et trottine la trachée grande ouverte dégoulinante de sang. Là, c’est beaucoup trop pour moi et c’est toute tremblante, retenant mes larmes et essayant de rester digne que je vais annoncer à Robin et Samson que je rentre bouquiner. Robin restera jusqu’à la fin, en témoignent les photos.
Randonnée jusqu’à Sapan
Ce n’est pas tout mais nous avons une journée de trekking devant nous. Après avoir remercié Samson, nous partons pour Pulu-Pulu où nous mangerons. Nous sommes motivés et marchons 3 heures sans faire aucune pause. Quand nous arrivons dans le village, il pleut des cordes, nous sommes trempés. Il n’y a aucun endroit pour manger, nous devons donc nous résigner à nous abriter sur la place du marché et partager ma part de petit déjeuner que j’avais emportée. Assez maigre pour nourrir deux hommes. Du coup, nous ne nous attardons pas et repartons rapidement pour Sapan. Le chemin est catastrophique : ici, ce n’est que de la terre glaise qui colle à nos baskets et qui glisse comme du savon. L’après-midi est éreintante et, comme d’habitude, personne ne sait nous donner la distance exacte qui nous relie à Sapan.
Nous arrivons dans le village en fin d’après-midi, il n’y a aucun losmen officiel mais Naomie nous ouvre sa maison pour la nuit et nous laisse dormir dans la chambre d’amis, ou placard à balais, tout dépend du point de vue choisi. Nous buvons beaucoup de thé très sucré en attendant le repas servi à 18h pile, c’est chaud, c’est délicieux, il y a des légumes… mhhh ! randonnée dans le Tana Toraja
Jour 7 : Sapan – Batutumonga (17 kms – 4H30)
Ce matin, il ne pleut pas, ça nous met du baume au cœur. Alors que le père de Naomie nous avait indiqué qu’il fallait compter 30 km jusqu’à Batutumonga, on se rend compte avec plaisir qu’il y en a moins de 20 et que la route est relativement plate. Nous atteignons donc notre destination avant déjeuner, une après-midi off, bonheur ! En plus, on se trouve une super belle guesthouse (nous revoilà dans un endroit touristique), pas chère avec vue sur les rizières et Rantepao ! Bon, on n’a pas encore l’eau chaude, on n’a d’ailleurs tout simplement pas la douche. Depuis le début de nos randonnées au Tana Toraja à Sulawesi c’est nettoyage au seau et eau gelée. randonnée dans le Tana Toraja
Jour 8 : Batutumonga – Rantepao, arrivée dans la capitale du Tana Toraja (13 kms – 3H)
Dernier jour ! 13 km en descente, retour à la civilisation !
Rantepao nous donne l’impression d’une énorme ville pleine de voitures et d’embouteillages, c’est donc un peu étourdi par ce brutal retour à la civilisation que nos partons à la recherche d’un hôtel. Il assez miteux mais avec un très gentil personnel, ce ne sera que pour une nuit car nous prendrons le bus le lendemain à 8h. randonnée dans le Tana Toraja
Ce soir, nous testons le… airoueh ! Autrement dit, un ragout de chien. Plat préféré de Samson, on ne souhaitait donc pas passer à côté de cette spécialité. Viande tendre mais un peu osseuse, on n’en redemande pas mais on est content d’avoir testé.
On espère que vous aurez aimé ce récit de randonnée dans le Tana Toraja, à la rencontre des Torajas et de leurs us et coutumes. Si c’est le cas, n’hésitez pas à nous le faire savoir en commentaire.
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6 commentaires
Super récit, merci beaucoup pour ce partage!
Bonjour Servanel,
Merci pour votre message.
C’était il y a 3 ans maintenant mais relire ce récit m émeut toujours autant.
Mi piacerebbe rifare il vostro trekking io e mia moglie. Mi manderesti le tracce del percorso. Un abbraccio corrado
Grazie per il vostro messaggio. purtroppo non ho la traccia GPS di questo percorso ma puoi rifarlo facilmente usando la mappa di google maps nell’articolo. Buon viaggio!
Bonjour. Nous partons dans une semaine et projetons de faire la même rando que vous en 2023…Mamasa à Rantepao.
Est ce que je peux vous poser quelques questions ?
Bonjour,
Oui bien sur ! en espérant pouvoir y répondre.
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